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Reconnaissance de l’artisan-cuisinier par les sénateurs : un succès pour toute la profession !



18/03/15

Roland HEGUY, Président confédéral de l’UMIH, et Hubert JAN, Président de la branche Restauration de l’UMIH, se félicitent de l’adoption, lors de l’examen du projet de loi Croissance et Activité par la Commission spéciale du Sénat, d’un amendement visant à reconnaître le statut d’artisan-cuisinier.

Alors que les professionnels cuisiniers se reconnaissent dans le terme « artisan », synonyme pour les Français de transformation des produits bruts, de savoir-faire traditionnel et de transmission de ce dernier, juridiquement ils n’avaient pas le droit d’utiliser le terme « artisan », car le métier n’était pas inscrit au répertoire des métiers.

 « C’est un grand jour pour les professionnels cuisiniers, qui tous les jours œuvrent pour notre gastronomie, son identité et pour l’attractivité de nos territoires. Nous saluons le travail des sénateurs et du Gouvernement qui en inscrivant dans la loi l’artisan-cuisinier répondent aux attentes des professionnels et aux exigences des consommateurs. Nous restons vigilants à la suite de la procédure législative, et demandons aux parlementaires de respecter le vote des sénateurs en commission. », déclare Hubert JAN.

L’UMIH, première organisation professionnelle du secteur de l’hôtellerie-restauration, fédérant 85% des entreprises syndiquées indépendantes, présente sur tout le territoire français, milite depuis longtemps pour la reconnaissance de l’artisan-cuisinier afin de valoriser auprès du grand public le métier de cuisinier.

L’artisan-cuisiner n’est pas un label supplémentaire. C’est la reconnaissance d’un statut qui s’inscrit dans un dispositif global de valorisation de la gastronomie française, aux côtés de la mention Fait maison et du titre d’Etat Maître Restaurateur. Il renforcera la mention Fait maison : ces deux caractéristiques, reconnues ensemble, permettront de valoriser la relation de confiance entre le client et le restaurateur, la transmission d’un savoir-faire et le travail du produit brut, et ce en toute transparence pour le consommateur. 

Une fois la loi définitivement adoptée, les professionnels pourront s’inscrire au répertoire des métiers et utiliser juridiquement le terme artisan s’ils remplissent un cahier des charges qui sera défini avec l’Assemblée permanente des Chambres de Métiers et d’Artisanat.

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